Une délégation de 70 personnes de l’académie de Versailles s’est rendue au BETT, salon international du numérique à Londres le 26 Janvier. j’ai eu la chance d’être invitée à y participer, en tant qu’ interlocutrice académique pour le numérique (IAN) en biotechnologies.
Mon coup de coeur : les cartes de réalité augmentées. Elle sont aujourd’hui proposées essentiellement comme jeux d’association et développées en maternelle ou en primaire pour l’apprentissage de la lecture.
En biotechnologies, on peut imaginer construire des paires de cartes :
- en biochimie : une des cartes représentant la structure tridimensionnelle d’une enzyme et l’autre son substrat ; l’association des deux cartes conduisant à lla transformation du substrat en produit !
- en biologie moléculaire : une ARN polymérise en 3D et un ARNm qui conduirait à la visualisation de la synthèse peptique ?
De manière plus générale, la réalité augmentée est très ludique et pourrait être un support intéressant pour motiver les élèves
Plusieurs applications de biologie/biochimie existent déjà sur le principe de la réalité augmentée :
- Aurasma, pour construire ses propres images de réalité augmentée,
- Molecules simple ou Augmented, pour visualiser la forme des molécules simples
- Anatomy 4D : téléchargez l’application sur votre smartphone et imprimez les cartes à disposition sur le site pour visualiser un coeur en 4D, un organisme humain
En Angleterre, les biotechnologies ne semblent pas avoir d’équivalent. Les technologies sont associées dans les STEAM, ensemble des disciplines "Science, Technology, Engineering, Arts, Mathematics". |
Le "hacking" de la science et le "Do it Yourself" est très développé. Un large espace leur était réservé et de très grosses entreprises comme microsoft y investit.
Enfin, la règlementation anglaise n’est pas aussi contraignante en ce qui concerne le traitement des données personnelles des élèves. D’où le développement de nombreuses plateformes de classe virtuelle. Pour les utiliser en France, il convient de s’assurer que les données sont hébergées en Europe et ne sont pas exploitées par le prestataire de service.
Le chef d’établissement doit également faire une déclaration CNIL